Le pape François refuse la démission du cardinal Barbarin
21 mars 2019 04:38, par NoHopeRappel : Barbarin n’est pas le pédophile dans cette l’histoire.
Quand on entre dans les ordres, un des dogmes qui doit être respecter dans l’Église catholique est le secret absolu de la confession.
Je rappelle que celui qui s’était confessé avait assuré que c’était une faute du passé.
Évidemment, cela choque qu’il n’ait pas dénoncer celui qui s’est confessé à lui.
Mais il n’avait pas à le faire.
Les curés et les prêtres ne sont pas des auxiliaires de la police, des cousins qui caftent les secrets des confessionnaux.
Dans le même ordre d’idée, doivent-ils signaler à la police un individu qui confesse qu’il a frappé un collègue ? Sa femme ? Ou qu’il a volé ? Trompé ?
Dans ce cas, il n’y a plus de confession.
L’alternative qui se présentait à Barbarin était donc soit de trahir ses vœux pour dénoncer un homme, soit de respecter l’institution en se taisant.
Dans le premier cas, il est bien considéré par la société civile, mais viré de L’Église.
Là, il a décidé de rester fidèle à ses vœux, c’est pour cette raison que le pape ne l’a pas excommunié.
Car pour l’institution religieuse, il n’a pas commis de faute.
La confession est gratuite. L’interdire c’est gaver encore un peu plus le milieu des psychanalystes.
Autant je n’ai pas de pitié pour les pédophiles, autant le cas du cardinal Barbarin est intéressant car il rappelle la différence de fonctionnement, de valeurs et de finalité entre une Église qui est faite pour pardonner et la Justice qui est faite pour condamner.
Dans notre société, que les athées, les musulmans, les juifs et les francs-maçons tapent sur le christianisme et ses derniers dogmes qui n’ont pas encore été ramenés plus bas que terre, franchement, quoi de neuf sous le soleil ?