Comprendre les mécanismes monétaires à l’origine de la révolte des Gilets jaunes (Partie 2/3)
7 avril 2019 14:10, par raccourci
Il y a un entrepreneur qui a fait un raccourci saisissant sur la voracité de l’Etat.
La fiche d’un salarié affiche 100€ bruts. Le patron a sorti 150€ de sa poche pour cela. Le salarié touchera net 70€. Sur ce, il doit payer l’impôt sur le revenu. Il lui reste moins de 60€. Sur ces 60€, on déduit la TVA 20% sur sa consommation.
Il reste en pouvoir d’achat au salarié environ 48€ sur les 150€ lâchés par le patron.
L’État a détourné de la mangeoire de deux bêtes de somme 50€ à l’un (on ne compte pas les taxes diverses et variées du patron) 52€ à l’autre.
L’État est le mieux payé des trois, sans se fouler autrement qu’en faisant la police à tous les niveaux. Bâton, carotte ? Non, bâton bâton.
Et il en fait ce qu’il veut, sans aucun RIC en vue : il faut engraisser le politicien, l’affairiste, l’immigré, le fayot.