Cela va paraître très facile, et ce n’est probablement pas ce que je dirais à sa place, mais c’est le mieux qui pouvait lui arriver. S’il avait été libéré d’une manière ou d’une autre, s’il s’était enfui… en somme s’il était libre et dans la nature, là certainement, qu’une fois attrapé, personne n’en aurait rien su.
Alors certes, les États-Unis pourront tout de même faire ce qu’ils veulent avec lui, s’ils y tiennent à ce point, mais il y aura un prix à payer : bien qu’impuissants, nous savons. Mais ce danger n’est pas totalement écarté, la justice britannique pourrait ne pas le livrer aux États-Unis – dans le but de le livrer de manière détournée –, ou alors l’avion qui le transporterait pourrait « s’écraser » dans l’Atlantique…
Ce n’est qu’une supposition, mais à moins que les journalistes russes aient eu une présence 24 h sur 24 h devant l’appartement consulaire, durant des années, on est en droit de penser qu’ils ont eu l’information de l’arrestation quelques heures avant, et donc que Julian Assange avait été averti lui-même de sa future arrestation – peut-être par ses anciens hôtes même, qui sait. Malgré les risques certains, s’il n’a peut-être pas tenté de fuir au tout dernier moment ou même bien avant, c’est parce qu’il était bien dans ce jeu stratégique des média – pour sa propre défense.
Or, lorsqu’on pense aux média justement, il y a sûrement une signification à tirer du fait qu’aucun média occidentaux n’a participé à ce jeu de la capture en direct : cela va contre les intérêts de l’Empire. Bien entendu, cette supposée stratégie n’aura pas empêché à tous les média de reprendre les images.
Ce raisonnement vite fait de ma part, provient surtout de l’exclusivité annoncée par les journalistes russes, mais russe ou pas, ce média a peut-être exagéré le caractère exclusif de cette arrestation.
En tous les cas, nous savons…