Youssef Hindi – Entretien avec les Gilets jaunes constituants
15 avril 2019 08:38, par crayonSi on n’avance pas, et que le pouvoir se fout de nous, c’est pour deux raisons :
les gens n’ont plus les moyens de se mettre en grève générale (ce qui ferait accourir Macron devant son peuple vite fait) ;
la dévirilisation féministe qui suggère aux hommes révoltés de faire la même place à la femme.
Cette féminisation neutralise la révolte où leaders émasculés et féminins se félicitent qu’ils aient pu manifester sans violence... Oui mais du coup ils ne servent à rien.
Face à un tel ennui, comment veulent-ils motiver les troupes ?
"La violence c’est pour les casseurs" parfait, la matrice politico-médiatique a réussi sa petite ingénierie sociale. Pourtant il faut bien que çà bouge un minimum pour susciter une réponse voire des vocations.
(Quand Sorel écrivait son texte sur la violence nécessaire, c’était en 1914 ! On peut mesurer depuis un siècle l’esprit de soumission et la féminisation qui se sont emparés du peuple - alors que le roi est toujours aussi nu !)
Là on est dans la promenade pour retraités tous les samedis et pas du tout dans la révolution, comme on le scande : nous avons des Gilets jaunes qui crient "révolution" et qu’on voit faire du sitting et se laisser nasser... mais à qui crient-ils "révolution" ?!
Dissonance cognitive.
La place des femmes n’est pas au coeur du mouvement, mais en appui, dans les lignes arrières... Laissez les hommes libres d’exprimer leur rage, bordel !!!