Cher Maître,
Je vous trouve admirable dans la manière dont vous nous expliquez, avec beaucoup de douceur, l’involution angoissante de « l’autorité judiciaire », piégée dans ce magma toxique, vomi par le « monstre politico-médiatique » !
Vous dites qu’un avocat, en principe, ne doit pas se soucier de l’émotivité et ou de la susceptibilité des avocats de la partie adverse, et vous avez parfaitement raison, même le procès de Klauss Barbie, défendu par feu Maître Jacques Vergès, était plus « clément » !, dans le sens où les avocats de Klauss Babie ont pu plaider et dérouler leur argumentaire. Faut pas déconner, Alain Soral n’a commis aucun « crime antisémite » et n’a pas une goutte de sang innocent sur les mains, c’est de la pure folie, ces procès !
Ces dernières décennies, nos libertés individuelles ont été entravées, ligotées et muselées par un « pouvoir paralysant » qui, à force de nous broyer, se mue en égrégore esclavagiste et hideux. C’est épouvantable.
Ces trop nombreux et trop coûteux procès dont le taux de sévérité aiguë ne cesse de monter, révèlent un "pouvoir dégénéré" en crise permanente.
Réveillons-nous, et affirmons notre humanité, notre dignité !