Stéphane Édouard – La fabrique des barbares
29 avril 2019 01:45, par ernest
L’honnêteté serait pourtant de reconnaitre qu’il n’y a pas plus barbare que la civilisation et que celle-ci relève simplement d’une fétichisation. On lui attribue des grandeurs et des pouvoirs quasi-magiques alors qu’elle n’est rien d’autre que le résultat de l’exploitation dissimulée.
Beethoven est donc bien là pour justifier la laideur du mode de production bourgeois. Et Compenser la barbarie par le raffinement, c’est un oripeau d’apparat pour baltringues ! Le civilisé ne serait donc rien d’autre qu’un barbare déguisé, illuminé par l’illusion de son costume flambant neuf. Mais quel bouffon ! Boire un grand cru n’a jamais dispensé d’enculer deux ou trois gosses, ni même d’astreindre la chaire humaine.