Alain Soral, entretien de février 2011
19 février 2011 05:59, par Le curseur
Bonsoir,
2 petites remarques. Dans les grands écrivains du siècle, il y a aussi Paul Claudel, qui lui est encore plus occulté que Céline. Demandez vous pourquoi.
Concernant Martin Heidegger, il ne faut pas dire qu’il était nazi. Simplement, ce n’était pas un politique, mais un philosophe (le plus grand écrira Lévinas, juif par ailleurs). Il a cru voir dans le mouvement nazi la possibilité de "mondaniser" une partie de sa pensée philosophique. Il s’est trompé. Il s’en est rendu compte trés vite. Vous pouvez consulter la fiche de wikip à ce sujet. Elle est assez complète. Il démissionne en 34 ! On peut être un brillant intellectuel et se laisser berner par le discours ou une idéologie politique. C’est monnaie-courante. Ce qui l’est moins, c’est de reconnaitre son erreur et de refuser de couvrir un mouvement politique. Evitez donc de taper sur Heidegger, vous vous déconsidérer.
Sinon, Proust, le mieux ce sont les éditions de la pléiade. Les feuilles y sont trés fines et l’encre ne déteint pas. Pour se torcher, c’est l’idéal.
Cordialement.