Suite.
Dans la vision aristotélicienne, les artisans, les maitres d’oeuvre et les créateurs qui sont, en fait, des transformateurs (pas électriques évidemment) qui partent le plus souvent d’une idée pour arriver à un objet et une autre idée, étaient souvent mal vus et maintenus au rang de la populace avec tout le mépris qui va avec, mépris doublé d’une certaine fascination par obligation à l’évidence du génie humain tout relatif qu’il peut être parce qu’il y a génie et génie pouvant tenir sur des extrêmes.
Comme presque rien ne peut être gratuit ou sans raison, on ne peut qu’admettre que ce qui nourrit est à la base de tout, car pour faire, il faut être et pour être, il faut se nourrir d’où notre attachement à la mère nourricière qui est la terre et qui permet à ses grands propriétaires de s’autoproclamer nobles par tout un processus historique à l’origine de toutes les civilisations et tous les régimes politiques de l’histoire humaine avec des exceptions, ce qui va de soi. Sujet excptionnel et vaste, mais il n’est pas le sujet de ce commentaire.
le sujet est la gauche culturelle qui est en fait une trahison de la gauche qu’on peut faire remonter à Staline et Trotsky d’une manière caricaturale. L’un était nationaliste et croit à la révolution par peuple et par nation et l’autre était pour une révolution permanente, internaliste et sans frontières. Une trahison ne peut jamais constituer une culture, mais une manoeuvre d’acculturation et d’aliénation pour un projet de servitude généralisé avec à sa tête une oligarchie bien vaillante et bien attentionnée en apparence seulement parce que personne ne peut tout régir sans faillir, groupe ou individu.