Eurovision 2019 : Tel Aviv préfère le gay blanc Duncan Laurence au travesti arabe Bilal Hassani
20 mai 2019 02:02, par soufa2mAu-delà de la symbolique et de l’idéologique, j’ai envie de m’exprimer froidement, de mon œil de spectateur : hier, je regardais la ligue 1, mais j’avais un oeil via mon téléphone sur le live commenté, par je ne sais plus quel site, qui avait qualifié sa prestation de "meilleure de la soirée". Les commentaires sous la vidéo youtube incriminent les arrangements entre jurys (la Suède qui vote Finlande et vice-versa, les ex-yougoslaves, les ex-soviétiques), tels des asseliniens cherchant à prouver que leur champion aurait dû être élu dès le 1er tour si ce n’était pas le vote truqué par le système à qui il fait peur... Or, je pense que l’artistique influence le vote des jurys, et du public. Et qui dit artistique, dit esthétique. Il faut donc m’expliquer où est l’esthétique dans une boule adipeuse qui entre sur scène comme un rugbyman pour montrer sa culotte en tournoyant sur elle-même. De plus, Bilal chante faux, il n’a aucune présence scénique, bref, il n’a misé que sur sa perruque et sa rondelle pour espérer gagner.
Par ailleurs, la production de ce "spectacle" a été une preuve du pourquoi les artistes français n’arrivent plus à s’exporter : ce sont des bricoleurs, et des rois de la grosse ficelle. Ils ont cru que la France pouvait gagner l’Eurovision en mettant sur scène une résurgence de Conchita Wurst et Netta(pas nyahu mais presque) Barzilai. Dans la France qui fait la nostalgie de Soral, les artistes étaient avant-gardistes. Mais ça, c’était avant.
En 2014, quand la France avait choisi un israélien, artistiquement, le choix de la simplicité avait été fait (il était venu en jean-t-shirt-baskettes), ça a donné du résultat car, je me dois d’être honnête, il avait plus de talent.
D’un point de vue idéologique, je me contenterai de dire que le petit Bilal n’est qu’une illustration du discours de Jean-Marie Le Pen depuis des décennies. En effet, si Bilal vivait au Maroc, il vivrait ses turpitudes dans la clandestinité, de peur de se faire défoncer impunément la gueule. Dans la malheureuse France, il peut jouer le roi du pétrole, avec les encouragements des médias (encore que son résultat ridicule va faire qu’ils vont le lâcher et qu’il peut désormais rêver pour devenir une star) et la protection du gouvernement.