Pour en finir avec la baudruche Branco
23 mai 2019 04:24, par PedroAu delà de Juan Branco,ce qui est au centre du sens d’une vie d’un être humain c’est l’apport qu’il fait aux autres. Un des amis de E&R,a axé son commentaire,non dépourvu de sens,sur le cv de Juan Branco. Sans médire des diplômes universitaires,qui méritent,évidemment,tout notre respect puisqu’ils signifient qu’un temple du savoir reconnaît le niveau académique conquis par l’étudiant à la"sueur"de ses méninges. En revanche,ce qui est au centre de la problématique du savoir,aujourd’hui ,comme par le passé,c’est à qui profite ce savoir et comment.. Le premier pas,qui donne tout son sens au jeune"grand"diplômé c’est l’envergure de l’expérience acquise sur"le terrain".
A ce propos,permettez-moi de partager,brièvement,avec vous une édifiante histoire d’un ami ingénieur des ponts et chaussées,originaire du Maghreb. De par son diplôme de la prestigieuse école nationale des ponts et chaussées,il devait prendre un grand poste de responsabilité,occupé par un collègue et coopérant français. Celui-ci,du haut d’un certain âge,il a conseillé au jeune ingénieur maghrébin de commencer par"le terrain",en accompagnant la brigade topographique,qui réalise les levés topo nécessaires aux études des projets de génie civil. Très sage,notre jeune ingénieur a parfaitement reçu le message . Il a eu,grâce à ce précieux conseil,une brillante carrière,et inutile de préciser qu’il a rendu d’immenses services à son pays...
Pour ma part,je conseille à ce jeune Branco d’avoir la modestie d’aller d’abord sur le "terrain",d’avoir la sagesse d’apprendre auprès des grands maîtres qui se mettent au service de la nation et,enfin,de tendre une main généreuse aux citoyens qui sont dans la détresse.
Un des graves problèmes qui handicape les pays,France comprise,cet opportunisme malsain qui pousse les lauréats des grandes écoles à se bousculer pour occuper les"grands"postes,ce qui fait d’eux une redoutable force de frappe aux mains de l’oligarchie pour asservir le peuple. Ce que nous vivons,confirme dramatiquement ce sinistre constat...
Souvenons-nous tous de cette immense sagesse : vivre pour les autres et la seule vie qui mérite d’être vécue.