"Le bio est loin d’être sans failles", alerte le magazine 60 millions de consommateurs
7 juin 2019 07:28, par GERARD R.Ainsi va le monde ! Les consommateurs ont besoin de repères pour s’alimenter en connaissance de cause. S’ils sont persuadés que ce qu’ils mangent, c’est bien ce qu’ils ont acheté, alors, ça marche.
Jusqu’à ce qu’un scandale de fraude alimentaire, vienne briser le joli rêve.
L’industrie alimentaire, s’est dotée d’une quantité phénoménale de labels, qui assurent que tout va bien dans le meilleur des mondes. Cela rassure le péquin, qui dès lors, achète, achète.
Le BIO est la dernière trouvaille en date. Et ça marche ! Si c’est marqué BIO, c’est forcément meilleur. D’ailleurs, si c’est un peu (beaucoup ?) plus cher, c’est qu’il y a une raison. Non ?
Ceux qui font leurs courses, en prenant le temps d’observer et de réfléchir, auront constaté que les producteurs gardent toujours un nouveau concept dans leurs manches. Histoire de relancer la machine, à tout moment. Ainsi, lorsque l’effet BIO sera dissipé, un autre concept va faire fureur. Le "fair trade" ! Certes, le bidule n’est pas neuf. Des associations comme OXFAM, grand promoteur de ce système, ne datent pas d’hier. Mais sous la pression des altermondialistes, les produits labellisés : FAIR TRADE, eux aussi, "un peu" plus onéreux, commencent à envahir nos centres d’approvisionnement. Il paraît que ce type de commerce est destiné à rétribuer plus justement, les producteurs exploités (mais par qui ?) des pays d’origine. La chaîne Arte, difficilement soupçonnable de "subversivité" a déjà consacré un reportage, sur la question. Et il est apparu, que les bénéfices dégagés du "commerce équitable", finissaient dans toutes les poches, sauf celles auxquelles ils étaient initialement destinés. Tu m’étonnes !
À qui se fier ???