"Le bio est loin d’être sans failles", alerte le magazine 60 millions de consommateurs
9 juin 2019 00:59, par raphounetBonsoir,
Beaucoup de personnes racontent n’importe quoi et parlent sans connaitre.
1/ Dans les années 1920, on utilisait déja de l’arsenate de plomb, puis de l’arsenate de soude... Puis les DDT (années 40, interdit dans les années 60), parathion, malathion, lindane... Jusqu’après les années 2000 pour certains d’entre eux. Sans parler des désinfections des sols au métham sodium ou au bromure de méthyl etc.
Le "avant c’était mieux" est un vieux fantasme : Les Egyptiens utilisaient déjà de l’arsenic etc.
2/ Oui, en bio nous utilisons des pesticides (pyrèthre, neem, huiles essentielles, spinosad, virus, bactéries etc) et des fongicides (BB, soufre, champignons antagonistes etc) et heureusement ! Sinon il n’y aurait pas grand chose à manger... Essayez de ramasser des doryphores sur plusieurs hectares, à combien va sortir le kg ? Des fruits rouges sans renforts de montagnes de plastique ? Laissez moi rire !
3/ Les résidus retrouvés sont issus non pas des pratiques de l’agriculteur, mais du passif de la parcelle. Les DDT, le Lindane, le Parathion, la malathion par exemple, ne se dégradent pas ou très peu. Donc forcément, ça va se retrouver dans les cultures. Idem pour les eaux d’irrigation qui contiennent des pesticides (et de l’atrazine à outrance) ! Les nappes sont contaminées donc on arrose avec du produit. Le canal d’irrigation qui suit plusieurs exploitations, je te raconte pas !
Après on fait quoi ? On reste en conventionnel ou on abandonne les terres ? On condamne des régions entières (genre la Beauce) à ne plus rien produire ? On le produira ou le bio ? combien de parcelles n’ont jamais rien reçu là ou sont les meilleures terres ? Réponse : Aucune !
Marre de ces études biaisées. Bien sûr qu’un vignoble bio qui a été traité pendant 50 ans à l’arsenate de soude passé en bio aura du résidu... Et bien sur que le connard qui vole des ceps pour son barbeuc n’a aucune conscience du danger qui le guette...
Il faut passer l’agriculture au maximum en bio, mais impossible de regarder le passif, sinon, on ne fera jamais rien.
a+