Canicule de 1975 : quand le JT conseillait de boire 1,5 litre de bière par jour
25 juin 2019 13:04, par RobespierreLa vie marche à contre-sens de celui indiqué par les puritains qui nous gavent de leur morale culpabilisante.
Les Schiappa, les Hidalgo, les Khalifat, les « associations », tous ces pourfendeurs de « la haine » sont des Calvin dépressifs à faire pleurer des séraphins. Brel les a bien croqués dans le premier couplet de Je suis un soir d’été. Ces faux-culs en souffrance prétendent régenter la manière dont on rit, la façon dont on exulte. Or ils ont beau parler de sexualité et de santé à longueur de temps, ils ont beau organiser de tristes défilés qu’ils souhaiteraient carnavalesques, ils expirent l’agonie et sentent la charogne, zébrée de coulures vertes sur des fonds bordeaux de chairs pourries.
On oublie combien Rabelais est un immense auteur, d’une culture généreuse, tout en largesses, sous ses airs d’as du prout. Pour résister aux avancées de la sinistre idéologie anglo-saxonne, il faut lire et relire des passages de Rabelais et « cracher quelques gauloiseries » avec Brassens. Puisqu’il est question du Nord, des maisons espagnoles des places d’Arras, de ses géants de Douai, du carnaval de Dunkerque, des bêtises de Cambrai, de ses patois, de ses filles aux gros tétons dégustés par Rimbaud Au Cabaret Vert, et de ses hectos de bière, écoutons un peu Les Capenoules qu’on entend sur la bande-son.