Gilets jaunes, Acte XXXIV : péages gratuits, opération plage et Tour de France
8 juillet 2019 16:41, par HarponLa foudre révolutionnaire c’est comme l’assaut du tsunami. C’est le premier assaut qui est déterminant,puisqu’il balaye,dès les premières minutes,tout ce qui se trouve sur son passage. Lorsque l’assaut est de la catégorie des houles,cela est juste bon pour amuser les surfeurs.
Pour le mouvement des GJ,ça ne pouvait être qu’une petite"houle"sans lendemain.
Comment il en pouvait être autrement lorsque :
le mouvement n’a ni leader,ni instance dirigeante clairvoyante qui trace philosophie, vision et stratégie mobilisatrices des grandes masses populaires,encadre la population en colère et prévient les graves erreurs et identifie,notamment, les pièges tendus par l’ennemi du sursaut populaire pour faire avorter la secousse tellurique populaire.
On ne balaye pas les structures politiques de l’oligarchie,bâties avec des ruses et des stratégies savamment réfléchies,et solidement ancrées dans les entrailles du pays,par des slogans de type : "on ne lâche rien",ou"notre mouvement ne fait pas de politique".
aux premières manifestations,le nombre des participants n’a jamais dépassé le million de manifestants,ni même s’en approché ?
les étudiants,les ouvriers,les employés des grands services publics-tels l’enseignement,la santé,...de l’industrie,du monde agricole,de la mer,de l’énergie,les chômeurs,et les autres grandes masses laborieuses,qui forment le cœur battant de la nation,n’ont pas été attirés par un mouvement qui,pourtant,devait mettre ces forces de frappe au sommet de sa stratégie de contestation ?...
Plus grave encore,presque personne n’avait alerté sur ces graves défaillances,qui portaient en elles les germes de l’effondrement du mouvement,ce qui fut d’ailleurs le cas.
A part quelques réflexions sérieuses éparses,tout donner la forte et décourageante impression que le mouvement allait sombrer dans l’amateurisme et l’infantilisme.
Eschyle disait,cinq cents ans avant Jésus Christ : "Quand on court de soi-même à sa perte, les dieux y mettent la main aussi."