Trafic sexuel : le banquier milliardaire Jeffrey Epstein arrêté à New York
9 juillet 2019 02:11, par JPDéfinitivement, les médias français ignorent l’affaire.
Par contre, elle fait encore aujourd’hui le gros titre principal (d’après google news...) des médias US.
Je conseille encore le site zerohedge, la traduction par google est lisible, et c’est assez gratiné. Déjà cinq articles intéressants sont parus, avec des liens sur des papiers plus anciens, où l’on découvre qu’en réalité tout était déjà connu. Autrement dit, l’affaire aurait pu sortir bien plus tôt, et ce n’est probablement pas un hasard si elle sort juste lorsque la primaire démocrate est bien lancée.
Cinq données intéressantes que j’y ai glanées :
Nancy Pelosi, la cheffe des Démocrates de la Chambre des Représentants (leur "assemblée nationale") a émis l’idée publiquement (par la bouche de sa fille), qu’il fallait que la Justice soit rendue, sans regarder si cela toucherait républicains ou démocrates, et qu’il fallait accepter "si cela devait atteindre certains de nos favoris" (et BING pour les Clintons).
Le Bill est bien mouillé, son nom apparait plus de vingt fois sur le LogBook du jet d’Epstein, le "Lolita Express".
Apparemment, le coup était anticipé. Des pseudos scoops sont très vite sortis, visant à mouiller Trump avec Epstein. Mais immédiatement, des témoignages innocentant Trump sont apparus .
Même le frère du Prince Charles et le fameux avocat Dershovitz sont cités. Mais comme pour Trump, il n’y a rien de solide.
Personne ne peut dire ce qu’était exactement l’activité professionnelle de Epstein à Wall-Street, donc une hypothèse très plausible circule : loin d’être un milliardaire, il ne serait qu’un maitre-chanteur qui visait le milieu des milliardaires et des puissants. On peut imaginer que son travail dans la finance était fictif. Ce n’aurait été qu’une couverture pour encaisser les revenus de ses chantages. Il se serait fait virer des primes très importantes pour un prétendu travail de consultant pour la gestion de très gros investissements, qui appartenaient à ceux qu’il faisait chanter.