ouaif ! il faut d’abord, comme le conseille Confucius, bien définir le sens des mots !
.
Pour moi, depuis la lecture du livre de Domenico Losurdo (contre-histoire du libéralisme) c’est clair, et "matérialiste" comme disent les historiens marxistes (tel Léon Abraham, édité pat Kontre-Kulture) : c’est l’idéologie de la bourgeoisie, c’est à dire devant tout système de pensée, il faut d’abord se demander : qui était ceux qui ont écrit ça ? ils vivaient comment ? matériellement, financièrement, etc, quels étaient leur intérêts, ? leurs préoccupations ? leur problèmes ? Et là quand on suit les maîtres à penser du libéralisme, et leurs déclarations (il en a de grâtinées dans le livre de Losurdo), tout devient clair et logique. Et les contradictions apparentes du libéralisme, (tel, il y en a plein d’autres, celui qui a déclaré que le modèle de l’homme libre c’était le propriétaire d’esclaves de caroline du Nord - je n’ai pas le temps de rechercher son nom mais c’est un des auteurs les plus célèbres du Libéralisme du XIXè siècle) le "libéralisme" économique versus le "libéralisme économique, il ne faut pas analyser en cherchant une logique théorique des concepts (sinon comment comprendre que les tenants de la liberté individuelle d’aller et venir, étaient également pour l’arrestation et l’enfermement des vagabonds ? autre personnalité ultra-connue du XIXè siècle), mais avec une logique "matérialiste" comme dirait un phiéosophe marxiste, c’est à dire : qui a dit ça ? comment vivait-il ? quelles étaient ses interêts (matériels) et se préoccupations, etc. Et alors tout devient logique,. Et les changements de positions par exemple : les premiers libéraux étaient pour le droit de choisir sa religion, relisez leurs problèmes à l’époque, mais ceux de maintenant sont archi athées, font la chasse aux "sectes" (qui menacent BigPharma et se agréables profits) plongent le crucifix dans un pot de pisse. Si on analyse par une logique "idéologie de classe" tout devient clair et logique.