Les faits contre l’antienne misérabiliste du pouvoir algérien
21 juillet 2019 14:15, par LaVeritéSiJeMens
La scolarisation dont parle Bernard Lugan n´est venue que bien tardivement, après le déclenchement de la guerre de libération. L´objectif recherché était bien entendu de détourner le peuple et d´isoler la révolution. Après 132 ans de colonialisme, il y avait en Algérie au lendemain de l´indépendance, pour une population d´environ 9 millions d´habitants, 28 ingénieurs et assimilés (Ageron, 1999), 340 médecins, 70 pharmaciens et 36 chirurgiens dentistes (ONS, 2011). A travers ces chiffres, il devient évident que l´accès à la formation était sévèrement contrôlé. D´ailleurs, ceux qui avaient la chance de fréquenter les écoles primaires furent systématiquement bloqués au certificat d´études primaires. Comme quoi, le savoir ça peut donner des idées aux indigènes !