Moscou dénonce le pillage du pétrole syrien par les États-Unis
3 août 2019 20:04, par nicolasjaissonLes Russes y sont aussi un peu pour quelque chose, puisqu’ils ont entériné la partition de la Syrie entre ses voisins lors des conférences d’Astana. La Turquie sponsor du terrorisme islamique y figurait en bonne place, tout en ne cachant pas ses ambitions de recouvrer des territoires sur lesquels elle juge disposer d’un droit historique. Nous sommes en face de super menteurs qui cachent leurs ambitions géopolitiques derrière des rivalités de façade qui ont pour théâtre des guerres civiles régionales qui leur permettent de jouer les sauveurs humanitaires dans des conflits interminables ; En attendant la reconstruction de la Syrie par la Chine et la Russie n’a toujours pas commencé. La raison alléguée est que les Etats-Unis ont coupé les vivres à Bachir El Assad, alors que la Chine n’arrête pas de seriner sur tous les tons qu’elle a créé des structures de financement "indépendantes" du dollar US qui vont consacrer le yuan comme monnaie de réserve mondiale. Tout le monde garde en mémoire l’AIIB bénie par les BRICS et la promesse de la Russie de créer un système de de transactions financières alternatif au dollar en se passant de SWIFT. La belle affaire, qui s’est avérée une vast plaisanterie lorsque l’Iran a voulu vendre son pétrole aux Européens en passant par ce fameux système, dont malheureusement le commerce du pétrole est exclu. Quelle manque de chance ! Ce sont les Kurdes qui se frottent les mains alors que les champs de pétrole syriens sont tombés dans leur zone d’occupation validée par les accords d’Astana, tandis que la Russie invite Bachir à lâcher du lest vis à vis de son opposition afin de ménager une transition démocratique permise par une modification de la Constitution qui permettra à l’Etat d droit de sortir de la guerre civile avec les honneurs de la guerre. En attendant la guerre civile reprend de plus belle avec le soutien de la Turquie et de l’Arabie Saoudite qui font partie des nouvelles alliances énergétiques nouées par la Russie afin de reprendre la maîtrises des cours du pétrole et du gaz qui semblent beaucoup plus importants que le sort de la Syrie alaouite.