Deux Français sur trois ont déjà dû renoncer à leurs vacances d’été par manque d’argent
7 août 2019 01:20, par SedetiamDepuis début juillet, parti du sud-est vers l’Italie du nord dans les régions des lacs pour revenir vers la Côte d’Azur, puis l’Hérault, l’Aveyron, la Dordogne et pour l’heure le Puy-de-Dôme, en fin de semaine l’Allier, puis Rhône-Alpes pour atterrir en Corse début Septembre, il n’est pas un hôtel, un restaurant, une foire, une brocante, une activité touristique, un musée, une plage, un camping, un zoo, un marché, etc., pas un polygone de magasins de fringues de marques, qui ne désemplisse : et il faut, considérant la canicule et les sécheresses qui l’ont accompagnée, voir les prix !
Sans parler des lieux : pour l’exemple, les parkings d’accès aux lacs italiens ou aux embarcadères étaient quasi pleins qu’il fallait une bonne étoile, les plages de Cannes à Mandelieu étaient noires de monde.
Il s’est même, d’année en année, créé moult campings 5*, nombre d’hôtels 4* (moches de modernité au sein de villages typiques) et j’en passe. Sans parler des airbnb qui leur tire la bourre. Dans le triangle d’or de la vallée de la Dordogne, c’est même 35 chambres supplémentaires qu’une connaissance aménage. Et l’on ne compte pas le nombre de camping-cars, à 40/100 barres le bout, qui sillonnent les routes, parsèment les aires aménagées ou le moindre coin sauvage et caché à l’écart.
Sans parler des motards avec leur bécanes - allemandes - de route, à 17 boules l’engin, qu’il faut équiper de valises...
Et des autocaristes.
Et toutes ces familles qui roulent désormais en SUV : cherchez celui qui vous plait, avec vos options préférées, ne serait-ce que de la marque au lion, en concession, vous allez attendre un moment : et ça vaut 30 bâtons le bazar.
Il faudra donc que l’on m’explique ces chiffres car, pour le coup, il n’y a pas assez de pauvres « au charbon » (dans les totaux que l’on nous propose) pour justifier l’expansion d’autant de monde à avoir les « moyens », tandis que l’offre touristique ne cesse de s’étendre et d’être - assez - comblée...
Par ailleurs, pour ce qui concerne les activités, si vous ne réservez pas au moins fin avril, vous êtes frits. Il en est bientôt de même pour les produits de terroir en rupture de stock, qu’il faudrait commander une semaine à l’avance : du jamais vu ; pas même lorsque les Français ont retrouvé leur France lorsque des attentats avaient frappé des destinations étrangères*, plébiscitées pour leur moindre coût, leur faisant craindre le pire.
Aussi, un truc m’échappe.
* de mémoire, c’était les plages de Tunisie qui avaient ramassé.