Le désir de reproduction, plus que tout autre principe, scelle le sors de l’homme moderne : Il sera dorénavant une composante du bétail productif de son propre malheur : Et c’est pour cela que la femme a été jetée en pâture sur le marché narcissique des échanges, parce que lorsque elle est plongée dans le paradigme individualiste, seul son désir d’être comblée la meut : la réside le narcissisme (naturel) propre à la femme, et plus spécifiquement à la mère potentielle dont le vide, le creux en son sein, demande à être comblé rapidement par ce qui en a les moyens. Et puisque ce paradigme lui offre une potentialité matérielle de subsistance, elle devient intrinsèquement l’arme principale du capitalisme, son objet-reine, son consommateur parfait, son principal acteur ( comédie, culte de l’action encore, faux, agitation stérile, vie contre-nature, là est la puissance opérative de la schizophrénie, dont le joyau s’incarne dans le culte de l’imagerie subjective du spectacle (cinématographique, littéraire, télévisuel etc…), et par conséquent le principal rivale pour l’homme éclairé. Puisque s’il veut l’avoir, il devra se soumettre à l’entité à laquelle elle s’est dors et déjà soumise, soit l’anti-naturalisme achevé. C’est ici que la confiance entre l’homme éclairé et la femme-lumière ( la femme émancipée de l’homme lui-même, nue, seule, proie devenue véritablement une peste d’élevage) est définitivement rompue : Comment un Homme peut-il aimer quelqu’un qui aime ( de manière narcissique, frustrante, en fait, anti-amoureusement) déjà une entité idéologique et matérialisée autre que lui-même ? Nous ne disons pas que la femme aime sa soumission à cet ordre des choses, mais que son narcissisme matricielle la pousse naturellement à s’accommoder de ce qui lui donne les possibilités d’un semblant d’ extension trans-personnelle, qui est de devenir mère en réalisation, ou un pseudo-homme en carriérisme, c’est à dire une entité obtuse, spécialiste, et par conséquent inaténiable (l’objet-Reine).
En aimant, plus particulièrement en désirant la femme, en tant qu’objet de son amour, l’homme moderne perd sa qualité première, qui est la puissance de sa solitude : seule force authentique, et seul rempart contre la puissante faiblesse du grégarisme sentimental (co-)opératif, arme de destruction massive de toute intellectualité véritable.