Et qu’en fait, il n’y a rien. Rien dans ce monde à percevoir comme une main tendue. Le règne de l’argent, où l’argent est tout, Roi des décisions et des amours, si l’on peut qualifier ainsi le désir de reproduction, est un monde sans partage authentique, sans communion, où la confiance par extension a disparu, remplacée par les compromis, les non-dits et les mensonges, mensonges complétant ce funeste ternaire, qui sont inhérents aux deux premiers en les couronnant à juste titre et en scellant ainsi l’individualisme forcené en une concurrence latente de tous les instants, à peine dissimulée. C’est donc bel et bien le règne de la peur : peur devenue le moteur d’une détérioration globale.
Celui qui, non satisfait d’avoir la peur comme moteur, et le ternaire maudit de l’individualisme en sacerdoce, en d’autres termes, qui n’accepte pas cette réalité moribonde où la république a placé l’homme moderne, celui-là est comme mis de coté, traité de lâche à demi-mot, abandonné par la horde des ignorants, orgueilleux, qui voient force dans leurs faiblesses, et faiblesses dans la force du refus de se conformer à un tel ordre des choses.