La situation à Hong Kong est vrai très épineuse pour Pékin ! En effet une répression sanglante nuirait considérablement à l’image de la Chine au niveau international. La Chine ne fait pas seulement peur aux occidentaux mais inquiète aussi tous les pays aux alentours. Or depuis déjà des années la Chine fait des efforts considérables pour ne pas passer pour une puissance impériale menaçante afin de ne pas se mettre à dos la moitié de l’humanité ce qui nuirait considérablement à son développement économique. Ensuite une répression sanglante pourrait mener à une escalade dont sortirait gagnante la Chine mais qui se traduirait par la destruction d’un de ses territoires, or la Chine n’a évidemment pas l’intention d’anéantir une partie d’elle même ! Et ceci d’autant moins que traiter un de ses territoires de manière impitoyable comme s’il s’agissait d’une puissance étrangère ne ferait que renforcer le sentiment d’altérité et les éventuelles velléités d’indépendance de ce territoire ! Mais le laxisme pourrait être interprété comme un signe de faiblesse qui pourrait ensuite être exploité par des services étrangers ennemi pour attiser des revendications indépendantiste au Tibet, Xinjiang, Taïwan...à mon avis la meilleure chose à faire pour Pékin c’est de laisser le mouvement s’épuiser de lui même tout en appliquant une politique sociale très avantageuses répondant aux problèmes actuels du prolétariat pauvre et la classe moyenne inférieure de Hong Kong : diminution des loyers, aide à l’accession à la propriété, augmentation des salaires, congés payés, gratuité des études supérieures pour les étudiants défavorisés...quand les prolos et la classe moyenne inférieure verra ses conditions de vie s’améliorer sensiblement leur soutien à la contestation disparaîtra comme par enchantement (Hong Kong n’est pas peuplé que de milliardaires...) Quand à la classe moyenne supérieure le business doit continuer...ils n’ont aucun intérêt au chaos...il ne restera plus que les intellectuels, étudiants qui ouvriront le gueule mais ils seront isolés et impuissants.