L’affaire BHL-Moix ou le procès public de l’antisémitisme
3 septembre 2019 21:25, par Sedetiam« Le procès public de l’antisémitisme. »
S’il n’est pas convenable d’être antisémite ou autre chose de ce genre, c’est exactement ce qu’il m’était apparu : or, du fait de l’inconvenance, c’est le procès d’autre chose que l’on déguise comme sémite pour mieux pouvoir en torpiller les arguments.
Vous avez employé le terme « retourné ». Tout comme cela arrive à certains agents des services, j’ai cette impression que Y. Moix a été « retourné » : reste à savoir quand car il semblerait que cela ne date pas d’aujourd’hui.
À quelle fin ? L’on peut s’en faire une idée.
Et pourquoi le point d’orgue à cet instant précis ?
Parce qu’il est un écrivain doué et qu’il peut rapporter aux maîtres de la machine à imprimer ? Admettons... mais cela n’y suffirait pas vu les milliards dont disposent les autres (affaires - sexuelles/rackets/chantages/escroqueries - précédentes) et qu’ils offrent sans faillir à la politique colonisatrice et racialiste que l’on connaît.
Alors pourquoi ? Et pourquoi lui ?
Dans ce monde de l’entre-soi (dynastique), il me paraît impossible que personne ne sût pour le journal d’âne branque, écrit par une bille.
Comment se fait-il que le Sanhédrin contemporain ne l’ait pas cloué au pilori en temps et heure : « Ecce homo » ?
Parce qu’il n’est pas mieux qu’un antisémite notoire retourné pour dénoncer les antisionistes ?
BHL, le 01/09/2019, Le Point :
« Je crois au repentir. »
Tout comme il n’est pas mieux qu’un mafieux repenti pour détrôner les autres « criminels » en collaborant. Mais ici, au-delà du repentir, l’on ne fait surtout pas l’impasse sur la réparation : « Je crois à la réparation. »
Ah ça !
Vous citez de nombreux intervenants radio et télé : et voilà qui me laisse penser que celui qui a ouvert à certains, la porte du commissariat politique, l’évadé du Stalag IX-A, belle plume et tout aussi amoureux des belles lettres, fut peut-être un « retourné » de première main au regard de son passé sulfureux lui valant d’être décoré de la Francisque, en 43. Ce qui avait défrayé la chronique dans les 80’s-90s’. Et quand bien même il nous laissait accroire (en 1994) qu’il n’y aurait pas d’excuses (de la part de la France) - si tant est que la pression entretenant la haine s’exerçât 100 ans encore : les 14 juillet 92 et 16 juillet 95 valent cependant reconnaissance.
Rappelons biens aux lecteurs et autres téléspectateurs que si l’on t’attrape et qu’on te retourne...
Oui, avant de dégager...
Oh hisse !
Donc, fort, hissons ! Mais bien fort.