Viol : le "J’accuse" de Valentine Monnier contre le J’accuse de Roman Polanski
10 novembre 2019 13:48, par elle dit vrai
Et puis me-too n’existait pas, le porno généralisé non plus, les filles étaient plus responsabilisées qu’aujourd’hui, et avaient honte si quelque chose leur arrivait. Elles n’en parlaient pas. Des histoires circulaient d’interrogatoires policiers de femmes récemment violées, où les policiers s’esclaffaient, avides de détails croustillants.
Cette femme dit vrai, le viol est un viol véritable.
Pour Samantha, il semble qu’elle ait été poussée par sa mère vers les paillettes du spectacle, mais cela n’enlève rien au fait qu’elle n’avait que 13 ans, restait une enfant sous ses airs affranchis, n’était nullement consentante et fut gravement outragée alors qu’elle n’était encore qu’un bouton de rose.
Polanski a le physique malsain d’un gnome maléfique. Les contes de fées mettent en scène de tels personnages. Il faut une conjonction de princes vaillants et d’enchanteur Merlin, avec le roi et la reine fermes, implacables et bienveillants tout à la fois, pour en venir à bout, quand, en horde, les nains s’installent aux palais.
Ce qui n’empêche pas les films du skieur sur pistes minées d’être intéressants.