Bill Burr : "Les femmes ne peuvent pas être heureuses"
10 novembre 2019 15:34, par RobespierreLe but ultime du féminisme pour les crétines est de transformer la femme en homme. Objectif qui prête à rire.
Celles et ceux qui ont compris de quoi il en retourne savent qu’il s’agit de vendre de l’« égalité » de façade. La trinité libérale, Féminisme Racisme Totalitarisme, a encore de beaux jours devant elle pour faire croire que les nantis luttent pour que tout change alors que tout empire pour les grouillots.
« Les tenants du matérialisme historique rejettent l’existence d’une question féminine spécifique séparée de la question sociale en général [...] Les féministes cherchent l’égalité dans le cadre de la société de classe existante, en aucun cas, elles n’attaquent les bases de cette société. Elles luttent pour leurs propres prérogatives, sans remettre en cause les prérogatives et privilèges existants. [...]
Le monde des femmes est divisé, tout comme celui des hommes, en deux camps ; les intérêts et les aspirations d’un groupe de femmes les rapprochent de la classe bourgeoise, tandis que l’autre groupe a des relations étroites avec le prolétariat [...] Les féministes voient les hommes comme leur principal ennemi [...] Les travailleuses, les femmes prolétaires, ont une autre attitude. [...] elles pensent que les hommes sont leurs camarades, qu’ils partagent avec elles les corvées quotidiennes, et luttent avec elles pour un avenir meilleur. »
A. Kollontaï, Les bases sociales de la question féminine
On se souviendra utilement ici que la Badinter, féministe de choc qui ramène sa gamelle sur « le voile », ne barguigne pas beaucoup quand la société de communication dont elle a hérité, Publicis, passe des contrats avec l’Arabie Saoudite. Les sublimes principes d’« égalité » n’ont guère de pudeur quand parle le chéquier.