Julie Graziani est ou a été, en tant que Julie Lavoir, son patronyme, administrateur judiciaire.
C’est un métier où on parle clair : t’as des dettes, des loyers ou charges impayés, faut raquer plus intérêts et frais divers, sinon saisie. Pas de miel ni de ruse, c’est comme ça, signé tamponné validé. Pas étonnant donc que Julie ne mâche pas ses mots c’est professionnel.
Dans cette vidéo Arte dont l’animatrice est terrorisante (synthèse d’une macronie franco-germano-turco-etc.) Julie tente de glisser quelques peaux de banane et mimiques dubitatives au milieu des serpents, dont son voisin de table Glucksmann. Elle parle peu, l’autre beaucoup. Elle y apparaît très timide mais s’exprimant bien, faire-valoir de fait de Glucksmann, invitée seulement si elle s’en tient à ce rôle.
Ses interventions : à 4,5 minutes, 18,17 mn, 32 mn, 37,28 mn.
Elle a raison de conseiller de ne pas divorcer : son mari, Graziani, la soutient dans l’épreuve, contrairement à son clan (l’Incorrect). Sur Youtube , un extrait d’un de ses deux téléfilms (Plan Biz) en tant que réalisateur montre deux dragueurs improbables qui arrivent à séduire deux jeunes filles bien (belles et cultivées), l’un en sachant calculer comme une calculette (quel polytechnicien !) et l’autre en ayant une idée de qui sont Baudelaire et son albatros.
La (vraie) culture, c’est payant ! Faut bien rêver.
Julie est actuellement tellement attaquée par les terrorisants qu’elle mérite un soutien ; merci à E&R de le rappeler.