"Les diviseurs et les haineux de la République en Marche et du FN sont en échec. La France est notre bien commun."
Une chose est certaine, les défenseurs de la République dévoyée continuent leur billard à 3 bandes.
D’un coté Macron, le champion de la Banque face aux populismes (FI + RN), de l’autre, Zemmour contre l’Islam et Mélenchon contre Le Pen et Macron.
Mélenchon sert de variable d’ajustement pour réguler le vote FN, n’oublions pas que sur l’échiquier politique, Macron et Mélenchon bossent pour l’universalisme post-national et que leurs différences n’est que stratégique, Macron étant fédéraliste libéral libertaire là ou Mélenchon s’affiche pro Europe de nations, mais sur base démocratique "illibérale" et libertaire.
Marine, elle, devrait s’attaquer à Zemmour plutôt que de tomber dans le piège tendu par le duo maçonnique, mais elle ne le peut plus, débordée par Zemmour sur la thématique de l’immigration et cadenassée par son revirement pro Euro suggéré par Dupont-Aignan et lors de la dernière présidentielle, elle ne peut rien faire face à l’offensive Zemmourienne sans se contredire.
Donc Zemmour renforce directement Mélenchon, plus le premier est outrancier envers l’Islam plus le second devient son opposition contrôlée et plus le RN est régulé, le tout pour le plus grand bonheur de Macron qui se pose en tant qu’arbitre.
Quant au couplet de Mélenchon sur sa pseudo détestation de l’expression "islamophobie" qui serait, selon, lui, castratrice de la liberté d’expression, comprendre la liberté de critiquer l’Islam en tant que religion, il rejoint Richard Malka, l’avocat de Charlie, lorsque ce dernier affirme qu’au nom de la lutte contre l’islamophobie, la société pratique une censure morale, donc entrave la liberté d’expression.
Lorsque Mélenchon loue le droit au blasphème pour tout ce qui n’est pas laïc, il faut comprendre tout sauf le judaïsme, à savoir l’Islam et le catholicisme.
Oui au blasphème, mais à condition de ne pas franchir le Rubicon de l’Eglise Républicaine qu’est la laïcité à laquelle est intriqué le judéo-sionisme.
Son attaque contre le diner du CRIF est donc une diversion.
En définitive, le projet national-sioniste, c’est de créer un parti néo-cons à la française et incarné par Zemmour et tout ce qui sera rattaché aux progressistes, ce seront les néo-démocrates.
Et Marine sera la nouvelle égérie d’un RN devenu un tea party à la Française.
Une version franchouillarde de Sarah Palin, en quelque sorte.