Démission du président Evo Morales en Bolivie qui dénonce un "coup d’État"
11 novembre 2019 17:46, par SnibJe pense même qu’on peut parler de coup d’état savamment orchestré par Evo Morales lui même (et son parti). D’abord parce qu’il n’a pas respecté la constitution. il en serait a son 4eme mandat alors que c’est limité a 2. Parce qu’ensuite il a truqué les élections. 12 h d’interruption des comptages alors qu’un second tour s’annonçait et hop bizarrement 12 heures plus tard il est 1er avec 10 % d’écart et plus besoin de second tour. Maintenant il démissionne, et tout ceux qui devraient assurer l’intérim aussi. Reste l’armée qui le lâche soit disant mais dont le chef est un proche de Morales. Et pour autant l’opposition ne réclame pas le pouvoir mais uniquement de nouvelles élections. Et pour ceux qui pensent que c’est un coup de la droite fasciste, manque de pot l’opposition c’est le centre gauche. La droite est presque inexistante en Bolivie. Par contre Evo a lui bien fait régner la tereur ces dernières années pour anéantir toutes opposition et même de gauche. Si vous travailliez au gouvernement vous aviez obligation d’adhérer au MAS et d’aller les soutenir. Pas de protection des fonctionnaires là bas. Et maintenant ce sont ceux qui l’ont soutenu depuis 14 ans qui le lâche. Y a des questions à se poser. D’ici qu’on le voit réapparaître en sauveur du ko, réintégré par l’armée, on peut s’y attendre. Oui Evo c’est pas Chavez, ni Lula. Et c’est franchement pas impossible que les cartels soient impliqué dans ce coup, sachant qu’ils sont protégées et participent à l’économie du pays. Bref, méfiance avec les raccourcis.