Bolivie et Venezuela : deux pays, mais la même guerre hybride
16 novembre 2019 08:27, par FrankPour plus de simplicité cet article évite la question du Brésil. Simplifions donc encore plus en ne considérant que le cas de Cuba depuis sa révolution castriste. Lorsque Cuba acquiert, en théorie, son autonomie politique elle choisit peu à peu la quasi monoculture du sucre en échange du pétrole Russe.
C’est un choix identique aux solutions désastreuses de la banque mondiale et du FMI. C’est une politique capitaliste destructrice des formes de vie paysannes traditionnelles. Puis Castro promeut l’éducation supérieure comme solution pour sortir de la pauvreté. Autre leurre de la société industrielle. Ce modèle n’assure aucune autonomie au pays. La vraie autonomie est de laisser l’essentiel des habitants hors des villes, là ou ils pourront subvenir à leurs besoins facilement par une agriculture dite de subsistance.
Dans la structure féodale traditionnelle, détruite par Louis XIV, les terres appartiennent à la noblesse mais le droit d’exploitation exclusif est au paysan et est transmis uniquement par filiation. Le noble touche un pourcentage de la production agricole controlé par les autorités indépendantes du Roi et dont il ne peut rien revendre. En échange de quoi il offre protection contre les agressions extérieures et quiconque voulant s’approprier la terre par ruse, achat ou expropriation. L’état féodal soutient le paysan, l’état moderne l’extermine puis le pousse vers les villes, ou hors de son pays vers un pays industriel.
Donnez moi une Ile comme Cuba et je me charge de faire prospérer sa population retournée dans ses campagnes avec une agriculture "de subsistance" : Une vache, 10 poules, un potager, un boulanger paysan etc...