Encore un bug dans la Matrice : l’Armée de terre n’est plus Charlie
30 novembre 2019 08:55, par SedetiamLa tradition et la transmission, par ici, veulent que quelques branchouilles de l’arbre généalogique soient qualifiées de descendants putatifs de Vidocq jusqu’aux barbouzes contemporaines et leurs entrées Place des Saussaies jamais prises la main dans le SAC, pour les uns, « Noblesse oblige » d’Ancien Régime en passant par l’Empire, ses campagnes, son St. Cyr, pâte à polir les anciens sabres au clair qui se meurent, désormais, dans les Opex modernes, pour les autres : bref, la flicaille et la muette mitraille, on connait, des arcanes jusque dans ses rangs. L’on a même des toubibs étoilés (et d’ailleurs caricaturés en leur temps par ledit Charlie). Pour en être le moins illustre descendant, autrefois pratiquant au grade spirituel de vilain petit canard, celui boiteux de l’ordre serré, cependant que l’officiel était « brillant », j’aime ce dessin de Charlie, ce qu’il signifie : mais il manque cependant un élément d’actualité qui pourrait m’amener à rire ; si le soldat Francais se bat certes pour la France (puisque « l’on » peut clavioter peinard et au chaud), il ne se bat plus seulement pour celle-ci et sa mission et souvent détournée aux profits d’intérêts privés ou d’autres entités particulières, voire communautaires (un contingent de Sentinelle en est exemple) : or, un MDR (militaire du rang) qui touche sa SOLDe aux bénéfices d’intérêts privés (planqués sous les pseudos ors durs de la République, à préserver), n’est rien de moins qu’un mercenaire. Et pas le moindre dessin pour être MDR à notre tour.
En cela, je ne suis pas Charlie qui fait sa grande muette sur ces sujets « particuliers ».
En cela, je ne suis pas Charlie qui ne dérise pas toutes les sacralisations ; qu’il(s) pêche(nt) par omission (volontaire).
Et j’aimerai que l’on puisse être la pointe graphite réciproque qui s’enfonce entre les côtes des pitres dessinateurs de Charlie, morts ou vivants, pour les faire se tordre de rire d’être à leur tour moqués, sans que le sauvageon du crayon ou des mots qu’il coince dans sa bulle, ne soit accusé d’apologie du terrorisme ou ne finisse chez les gratte-papier aux maillets de la 17ème, afin d’offrir, sous la contrainte, son obole à la chouinerie offusquée et organisée.
Que chacun, même soi, même moi, serve de taille crayon à l’amuseur quand il suffit : le plus dur n’étant pas de lui prêter un orifice à tailler, mais de gommer ses propres défauts, aspérités. Là est la JUSTE caricature, l’ÉTHIQUE du persifleur : sinon le voici simple écornifleur...