La classe politique française et les violations de la Constitution
28 décembre 2019 17:07, par François Desvignes1/ La criminalité politique trouve toujours sa cause dans une violation de la Constitution.
2/ Mais le crime en politique est le suicide différé du criminel.
3/ Donc attendons-nous à ce que la V république s’effondre.
1/ Concernant le premier point, la violation de la constitution, en fait sa dénaturation, jusqu’à son abrogation de fait, a consisté à renoncer après 2005 au referendum : la V République a été conçu comme un régime referendaire où, en cas de conflit entre les trois pouvoirs, (Executif, parlement, Justice) la nation a le dernier mot.
Ce système a été saboté sous Sarkozy avec le recours au Congrès pour ratifier le traité de Lisbonne (2008) et il ne sera plus jamais rétabli. Encore moins ses prolongements ne seront mis en place (le RIC).
2/ Voilà donc 10 ans que la France n’a plus de constitution ou plus que l’ombre de sa constitution sabotée.
Depuis 10 ans, la classe politique, le pouvoir légal ne gouverne plus : la constitution qui fixe les règles de la VIE politique dans la nation n’est plus que formellement appliquée mais en fait est morte de sa dénaturation.
Et sa classe politique avec : ils sont tous morts ou en train de mourir. Physiqement, politiquement, moralement, comptez les survivants aux élections de 2017, il n’y en a plus que deux ou trois :
un vivant voyant sa mort arriver : Macron
une survivante qui ne veut pas savoir qu’elle est mourante : MLP
Et un qui vient de s’en apercevoir : Mélenchon.
A cause de l’abandon du referendum comme mode de solution des conflits.
3/ Quand il n’y aura plus d’argent, l’arbre mort de la V République tombera.
C’est la dette qui donne le coup de grâce aux Empires.
Donc et puisque la République morte ne peut que tomber aucune de ses lois, ni rien de ses projets et de ses plans ne lui survivront.
Il ne faut donc pas s’emouvoir de ses lois injustes puisque provisoires, il faut s’impatienter de sa chute qui nous permettra de les déclarer nulles et non avenues.