Quand Finkielkraut reconnaît la dimension messianiste juive dans la révolution de 1789
31 décembre 2019 10:44, par nanothermiteSuite :
En outre, comme beaucoup de ces juifs sont accusés d’avoir fréquemment et dans la plupart des circonstances retenu des lettres, et instruments de leurs dettes, dont ils avoient été payés, lequelles dettes payées par nos sujets par l’entremise de nos commissaires sont répétées, quoique dans plusieurs cas ils redemandent justement ce qui n’a pas été payé ; notre clémence ne peut soutenir plus longtemps les cris de notre peuple se plaignant gravement à ce sujet comme si nous voulions préferer notre utilité aux avantages de nos sujets, surtout parceque les juifs lioient les catholiques par des lettres et billets et recevoient secrétement l’argent qui leur étoit dû, de peur que l’usure ne pût se prouver contre eux et afin de tenir leurs débiteurs liés.
En conséquence nous défendons que quelqu’un de nos sujets ne soit à l’avenir tourmenté sous prétexte de dettes envers des juifs, à moins que ce dettes ne soient faibles, bien constatées, que le débiteur lui même ne les avoue, ou quil y ait preuve certaine qu’elles sont véritables, nous réserant de régler comme il conviendra celle surtout qui n’auront point été réglées par nos commissaire ad hoc. Fait à Saint Ouen le 22 aoust, anno Domini millesimo trecentisimo undecimo.
Que dire de plus !