ONLI Hebdo #17 – La pédophilie et le cinéma
19 janvier 2020 20:42, par EnkiLes thèmes abordés dans la filmographie de Claude Miller – fils de Léon et Olga Miller né à Paris dans une famille juive laïque – « cinéaste de l’intime selon Marie-Noëlle Tranchan du Le Figaro », aborde d’une manière implicite, en creux ces questions de pédophilie autour de l’enfance, de l’enfant.
Quant à « Garde à vue », très grand film français, un huis-clos entre Lino Ventura, Michel Serrault, et Guy Marchand sur des dialogues de ... Michel Audiard et une musique de Georges Delerue, de par son intensité dramatique, une ambiguïté lancinante, quasi étouffante à laquelle le personnage de Chantal Martinaud interprétée magnifiquement par Romy Schneider, ne veut-il pas nous dire autre chose justement en creux, dénoncer la perversion de cette bourgeoisie de notables de Province ?
En effet, bien que le criminel soit un gars du peuple, un pervers, Claude Miller semble vouloir nous suggérer bien autre chose tout au long du film avec une extrême et subtile intelligence pour détourner notre attention précisément comme nous éloigner des monstres de la haute bourgeoisie en « smoking », un soir de Réveillon autour d’un buffet avec le Préfet et les représentants locaux de la république franc-maçonne&con-sorts !
Le suspens du film tourne justement autour de ça ! Mais l’inversion accusatoire est bien cependant de mise.
Un miroir où l’on demande au gentils « goyim » de se plonger pour pervertir leurs âmes encore bien trop innocentes au gré de ces anti-Chrétiens.
La haute bourgeoisie friquée fait de la promotion de ses valeurs décadentes à elle pour inoculer subtilement ce poison au peuple.