Le fait le plus scandaleux dans les pratiques pharmaceutiques françaises est la vente de médicaments inutiles. Sont payés par les patients et remboursés par les sécu des millions de médicaments inutiles.
Par exemple, je reçois une prescription de Crétinox, 2 comprimés par jour pendant 1 semaine, soit 14 comprimés en tout. Les boites sont de 10 comprimés : le pharmacien me sort donc 2 boites de son armoire, soit 20 comprimés. Il me vend 6 comprimés inutiles, en plus des 14 prescrits, qui finiront à la poubelle et sont remboursés par la Sécu. À l’occasion d’une prescription de 14 euros, l’industriel reçoit un bonus de 6 euros pour des comprimés jetés à la poubelle, comme ça, sans que personne y trouve rien à redire.
Aux États-Unis, le pharmacien vend au malade le nombre exact de comprimés prescrits : pour 2 comprimés par jour pendant 1 semaine, il va dans son arrière-boutique et revient avec une petite boite contenant exactement 14 comprimés.
Le système français abuse la Sécurité Sociale et les patients au profit des industriels dont les pratiques relèvent de la vente forcée.