Oui, Soral a raison, M. Gabriel Matzneff a bel et bien un pied dans la pédophilie (je suis poli et me limite au pied). Il a dans ses livres parlé de ses relations nymphophiles en France, ne tombant pas sous le coup de la loi (jusqu’en 2006 je crois, la majorité sexuelle était à 16 ans pour les garçons, à 14 pour les filles) et de ses pratiques pédophiles (avec garconnets de 10 ans ou moins) ne tombant pas sous le coup de la loi non plus à l’époque car il s’y livrait à l’étranger. J’espère qu’on me pardonnera de supposer qu’il ne se limitait pas à décrire aussi précisément qu’il le pouvait légalement la pédophilie, et que vraisemblablement en France même il a pu y avoir plus. Il n’empêche qu’il est pour l’heure l’écran de fumée des pédophiles puissants et encore actifs.
C’est un triste spectacle que celui de la dissidence. Rares y sont ceux qui ont compris que l’ennemi des peuples est Lucifer. Que ce soit le Lucifer-Satan que l’on imagine ordinairement, qu’au contraire ce soit le dieu des ophites, qu’on le perçoive comme un être réel ou comme le nom symbolisant une attitude, une façon d’envisager l’existence, c’est Lucifer qui assure le triomphe de l’ « élite » prédestinée et la mort des nations, c’est-à-dire des peuples, par écrasement de la plèbe. Ceux qui ne voient qu’un des aspects du mal qui nous détruit se jettent à l’opposé pour le fuir, et tombent dans ses bras large ouverts.
Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. (Mt 7:13,14)
L’expérience de chaque jour nous prouve, je crois, la sagesse de ces mots. Mais voulant fuir Charybde, nous tombons en Scylla.
L’écrivain paraît-il pédophile qu’était Montherlant passait pour être inspiré par le jansénisme, selon lequel les prédestinés seront sauvés, leurs péchés pardonnés, les autres étant depuis toujours damnés.
É&R avait eu raison de s’intéresser au jansénisme, qui a participé à la chute de l’Ancien Régime et donc de l’Église. J’approuve aussi chaleureusement la conclusion de M. Soral sur l’absurdité qu’il y aurait à essayer d’étayer la foi par la science. On tomberait bien vite sur des inepties (on pense au « curieux ouvrage de P. de Suarez », « entreprise tendancieuse », voy. JM.Sevrin, in Revue théologique de Louvain, 1977, 8-3, pp 256-292).