Comment la crise du coronavirus va permettre un nouveau sauvetage des banques
19 avril 2020 11:18, par MikeRésumé : il ne faut surtout pas donner d’argent aux pauvres, jamais. C’est la spirale inflationniste assurée. Et puis après c’est la déflation c’est pire. Ian Purdom n’est jamais content.
La déflation c’est très moche quand on a un emprunt à rembourser. Mais de quand date la dernière ? Parfois Carrefour baisse ses prix parce que le gueux achète moins de produits dans les rayons, mais c’est tout. Des placements ont vu leur valeur diminuer ça c’est vrai, mais ça n’impacte pas le quotidien.
Inversement l’inflation générale c’est très favorable. Les boomers ont acquis leur deux baraques avec un seul salaire de petit cadre grâce à l’inflation continue où les salaires augmentaient. Le taux d’intérêt élevé permet à la banque de compenser la perte progressive de valeur nominale du franc. C’est le système contre lequel Jovanovic et Purdom, monétaristes, nous mettent en garde.
La "sous-capitalisation" c’est une vue de l’esprit. Les règles prudentielles demandent des fonds propres aux banques qui représentent une petite partie des crédits qu’elles font. C’est un résidu de croyance à l’étalon-or. Tout le système des prêts interbancaires automatisés est une façon d’augmenter artificiellement ces fonds propres pour respecter les exigences prudentielles.
Ce qu’a fait la Fed en 2020 c’est de donner des fonds illimités aux banques pour atteindre un niveau suffisant de fonds propres.
Cela revient à supprimer les exigences prudentielles. La faillite est impossible.
C’est comme de donner aux individus autant de milliards qu’ils le souhaitent pour payer leurs dépenses quotidiennes.
Or un système basé sur l’argent n’a d’intérêt que si on peut distinguer les pauvres des riches. Si tout le monde en a assez, c’est exactement comme si tout était gratuit.
Je signe des deux mains.