La minute de sadisme de Jacques Attali
4 mai 2020 18:38, par nicolasjaissonCe gars-là a vendu la fluidité économique et sociale pendant de décennies, pour nous jouer aujourd’hui la musique à l’envers. Autant la priorité était donnée à l’ouverture sous toutes ses formes dans la société d’hier, autant le discours va aujourd’hui dans le sens de la fermeture complète des frontières et du repli sur soi. C’est typique de ces gens-là qui savent fort bien manier les stratégies de destruction de l’ordre existant pour promouvoir le changement qui doit amener le monde vers une nouvelle étape sur le chemin ardu de sa "rédemption". Les bolcheviques étaient familiers de la chose qui faisaient avancer les réformes collectivistes en provoquant des catastrophes sans nom, comme les grandes famines des années 1920 en Russie puis 1930 en Ukraine, pour détruire la paysannerie indépendante qui était poussée par la faim vers les villes. Le koulak est devenu un prolétaire de la faim avant de rejoindre des exploitations collectives ou aller grossir les rangs de la main-d’oeuvre servile dans les usines. On assiste à un scénario similaire aujourd’hui avec des vagues de chômeurs se chiffrant par dizaines de millions dans un contexte de mondialisation libérale en pleine déroute. L’industrie est en berne, les services passent à la trappe du repliement sur soi,alors que l’agriculture est prise en ciseaux entre les prix fixés par les banques et les contraintes réglementaires des pays développés. Il n’y a pas de plan de secours autre que le planche à billets pour faire face à l’urgence d’éteindre les conflits sociaux par des chèques.Le plan réel c’est la paupérisation massive et la société de surveillance high tech qui se généralise dans le monde entier. Vous allez comprendre que vous êtes trop nombreux et que les emmerdeurs ne seront pas tolérés longtemps. A la moindre incartade, c’est retour à la maison, à condition d’en avoir encore une évidemment. Les autres iront rejoindre des camps de réfugiés de l’intérieur, où ils seront vaccinés de force en attendant que leurs conditions d’existence se chargent de les faire passer dans l’éternité. C’est un plan de cauchemar ; mais il faut bien se rendre à l’évidence ; nos gouvernants ont décidé la ruine générale comme moyen de mater les populations tout en prétendant garantir leur sécurité et préserver leur santé en cette période de "guerre" biologique créée tout exprès pour résoudre le problème du trop plein de main-d’oeuvre que la décroissance rend insupportable.