Inutile de s’émouvoir, ce texte est inutile :
Il n’empêche rien contre les coupables, tous coupables au moins d’imprudences graves.
Il ne pouvait servir à protéger/poursuivre le président dont la responsabilité obéit à d’autres règles.
Il faut rappeler à cet égard que la régularité formelle d’une décision n’est en aucun cas un fait justificatif (une excuse) du crime ou du délit.
A mon sens, ce que dit ce texte c’est que la gouvernance a parfaitement conscience que la justice va être sommée par le pays reel de se prononcer sur ses nombreuses fautes pénales commises à l’occasion de la pandémie.
Or :
La mise en mouvement de l’action publique contre la gouvernance est un fait nouveau, inédit : normalement le bulletin censurait les politiques, le procès jamais, la purge par le procès encore moins.
C’est le pays reel qui s’approprie ce droit, autre fait inédit, ce qui constitue une révolution juridique, autre fait inédit. En effet, si le vote n’ a jamais rien changé, la purge judiciaire pourrait tout changer.(la démocratie par le procès).
La Justice sous couvert de prendre une (non) décision va être sommée de justifier la gouvernance et donc de désavouer le pays réel, ou de rentrer en condamnation contre le pays légal et donc justifier "l’insurrection juridique" du pays réel : dans les deux cas, elle va y laisser sa "tête".
Si maintenant on remet cette insurrection par voie pénale en perspective, celle des évènements de 2005, du traité de 2008, de la LMPT, des Bonnets rouges, des Gilets jaunes, en fait, c’est la même généalogie "insurrectionnelle".
En toujours plus fort, toujours plus pro.
Il y a donc bien une triangulaire du conflit entre pays légal, pays allogène, pays réel ;
Et zéro unité nationale.
Ce pays est foutu.