les "féministes" n’ont jamais rien réalisé concrètement pour les femmes
j’avais ma grand-mère Léontine qui sortait de sa ferme avec ses bottes en caoutchouc,
elle savait réveiller grand-père alcoolo sur le coin de la table
et aller chercher du fourrage pour les lapins,
pour les clapiers, au fond du jardin
faire la cuisine, faire la vaisselle,
mettre un peu d’ordre dans tout ce merdier
c’’était son monde, aussi :
une fois que tu l’emmenais un peu plus loin, dans la ville, elle était perdue
qu’est-ce qu’elle en aurait pensé, ma grand-mère Léontine, des féministes ?
elle aurait demandé après le lapin,
si grand-père l’avait bien zigouillé
on avait un p’tit chat aussi, qui venait, un p’tit chat tout gris
"ponpon", elle l’appelait
"ponpon est revenu", je me souviendrais toujours
l’enfoiré, il m’avait mordu