Macron : la République "ne déboulonnera pas de statue"
17 juin 2020 00:16, par RobespierreL’idéologie néo-lib’ nous entraîne vers le chaos puis la guerre civile.
Cette bande de malades croit aux délires de Schumpeter à propos de « destruction créatrice ». L’oxymore toujours et partout. Le « en même temps » fumeux triomphe. C’est la raison pour laquelle on nous présente du racisme qui crève les yeux — les Blancs contre le reste du monde — comme étant de l’anti-racisme, et la constitution de bandes ethniques rivales comme étant l’apogée de la concorde, du « vivre-ensemble ».
Tout n’est pas inversé à la manière d’Orwell. Car plus rien n’a de sens. Il n’y a plus de corps social ou de sentiment d’une appartenance commune, malgré les odes ressassées et verbeuses à la « République » et à ses « valeurs ». Ne demeurent que l’appétit d’amasser des babioles technologiques inutiles et la prolifération des égoïsmes incultes. Les ferments de la rancune prospèrent et se multiplient grâce à des médiocrités de plus en plus méprisables qui se succèdent au pouvoir. Taubira et Belkacem au pieds nus feraient presque figure honorable comparées à Benjam’ qui s’astique Charles le Chauve et à Sibeth. On nous expliquera bientôt que réclamer des privilèges au nom d’une histoire biologisée, menteuse, vise à respecter l’« équité », tout en passant par pertes et profits l’égalité et la justice.
Pourtant il n’est pas bien dur de voir combien la véritable fracture est de nature socio-économique. Les « Blancs cis-genrés » pleurards, gauchistes invités chez Thinkerview, appartiennent tous à l’internationale bobo. À 5000 € le mois, ils ont le temps de préparer leurs laïus pour crétins au grand cœur de beurre mou. Ce sont les mêmes qui se signent comme des cons en posant un genou à terre devant les idoles du racisme positif qui varient au gré du temps. De Malik Oussekine, le grigri socialiste des années Mitterrand qu’on ne sort plus du placard tant il est mangé de vermine, en passant par Théo et Adama. Afin de plus émouvoir, la mode en France est au prénom associant la sempiternelle victime à l’innocence de l’enfance.
Le Pen fille revient d’ailleurs à l’analyse sociale qu’avait essayé d’importer Soral dans le mouvement politique du père, aligné dans les années 80 sur la révolution ultra-libérale de Reagan et Thatcher.
Notre pays est vraiment dans un bien triste état.