La droiture et l’intégrité de David Bellache forcent le respect et l’admiration. Il explique bien la chape de plomb sous laquelle on vit en France, pour en être apparemment victime, sans tomber dans la pleurnicherie non plus, ce qui est en soi admirable.
Il semble que son exil soit une question de survie économique et judiciaire plus qu’un choix. Comme le dit le Mouton réveillé (merci à lui au passage) : tout le monde n’est pas Alain Soral et Dieudonné : si David partage à 100% le côté bellatores, il n’est tout simplement pas indépendant économiquement .... et ça devrait nous faire réfléchir : nous ne pouvons pas soutenir la dissidence sans être au pire salarié et au mieux indépendant (patron ou autonome), sinon, on ne sert malheureusement à rien...
L’initiative Solid’ER est à ce propos très pertinente, d’ailleurs.
On devrait dans le réseau, pouvoir aussi s’aider c’est vraiment un truc à développer, mais en pratique, ça risque d’être compliqué : nous ne sommes pas tous viables, car nous nous prenons aussi le système en pleine face. Mais je pense qu’il y a potentiellement quelque chose à creuser, chez les militants.
C’est vrai que cet entretien est vraiment à mettre en parallèle avec Krapo qui est venu témoigner de son plein gré au 3ème Reich.
Est-ce qu’on peut en savoir plus sur l’histoire de Yom ? Et comment il va ?
Un grand merci à ER et aux Moutons réveillés !