COVIDisme, sécuritarisme et racialisme : armes d’auto-aliénation
21 juillet 2020 11:57, par goybandSuperbe analyse.
Bravo à la rédaction.
Le catastrophisme climatique fut, in fine, une répétition générale avant the big one, le catastrophisme sanitaire, imparable, car l’ennemi est cette fois-ci invisible et frappe immédiatement, sans distinctions sociales, raciales et géographiques.
Et surtout, il frappe quand il le veut et s’affranchi d’extrapolations alarmistes ou du ridicule des discours prophétiques de madones autistiques, ce qui constitue une souplesse politique infiniment plus performante pour l’oligarchie qui se planque derrière les sachants des plateaux, tous chargés d’annoncer bonnes (vaccins) et mauvaises (clusters) nouvelles, le chaud et le froid, pour mieux susciter l’émotionnel collectif (la peur), l’union nationale (le principe de précaution) et la croyance (l’espoir) au détriment de la raison.
Schengen est réactivé sans vergogne, mais on continue d’accuser les autochtones de laxisme dans les gestes barrières....
Le Covid est l’arme absolue du contrôle des peuples à l’échelon mondial, par la peur conjuguée à l’instinct de survie, dont le masque est le symbole ultime et le vaccin sera LA solution obligée, sous peine d’exclusion sociale.
Le masque est même devenu un objet social dans la dialectique du fétichisme de la marchandise et les sportifs médiatiques, opiums du peuple, en sont les ambassadeurs zélés.
Notons d’ailleurs une contradiction, au moment même ou les polémiques sur le voile Islamique perdurent, l’Etat impose le port généralisé du masque, ou exprimé autrement, pour des raisons sanitaires, l’Etat permet ce qu’il a interdit pour des raisons prétendument liées à la laïcité.
Fatalement, cette contradiction sera exploitée par les organisations communautaires et il y a fort à parier que pour des raisons sécuritaires, certaines voix s’élèveront afin de dénoncer un anonymat fâcheux aux yeux de big brother incarné par la vidéosurveillance des lieux publics...
La comm articulée autour du Covid a réussit à priver de libertés plus de 3 milliards de personnes et à étouffer les revendications sociales pour laisser la place au racialisme, c’est une séquence incompatible avec celle du spectacle morbide des attentats (Floyd-Traoré vs Koulibaly).
Sous Macron, pour l’instant, il y a moins de tueries de masse que sous Hollande.
A méditer, au delà de s’en féliciter.