L’histoire des molécules (fondements de la naturopathie)
23 juillet 2020 04:29, par BOBDu terroir au cépage
Par analogie nous pouvons décrire le monde moderne comme le passage du terroir au cépage.
Difficile de répondre avec assurance sur le sujet de la mémoire des molécules, mais, ce qui est certain, c’est qu’avant d’être « cassées » par l’organisme pour rentrer dans la composition des éléments complexes qui le composent, ces molécules ont du être synthétisées par d’autres organismes vivants qui sont sur un sol. les plantes puisent dans le sol les éléments quelles vont assembler, regrouper en molécules et macromolécules, chaines plus ou moins complexes et longues. La composition du sol est donc essentielle, car c’est de cette composition que vont dépendre les valeurs nutritionnelles futures, mais également les gouts. Dans ce processus interviennent la position géographique du sol et son orientation, deux données responsables, entre autres des précipitations (importance capitale de la molécule d’eau) et de l’ensoleillement (le vivant est un capteur solaire) qui apporte l’énergie nécessaire à toute la transformation.
L’évolution du monde moderne par rapport au vin est un symptôme de cette pathologie égalitaire et réductrice de qualité, destinée à engendrer toujours plus de profits au détriment de tout le reste.
Avec le cépage comme critère principal de la mise en valeur du vin, on peut produire ce vin n’ importe où. Plus besoin d’un sol riche, parfaitement orienté, on peut faire sa tambouille où l’on veut, et, par la même occasion, plus besoin de personnel qualifié (il faut des hommes avec de vraies compétences) pour ramasser les grappes et produire, car de toute façon la matière première étant de la merde il y a peu de chances que le produit final devienne un grand cru.
La prochaine fois qu’un couillon vient vous présenter son syrah ou son cabernet comme la merveille des merveilles, demandez-lui plutôt d’où sa piquette provient et conseillez-lui un film comme Sideway avec une scène superbe sur le vin. Pas la peine de lui indiquer un cours d’œnologie, si le type avait eu un peu de curiosité pour son métier il n’aurait pas répété bêtement sa formule !
L’être humain étant un organisme vivant et un prédateur alimentaire (par sa position en fin de chaine alimentaire il ingère tous les éléments bons ou mauvais accumulés le long de cette chaine) il est probable que ses qualités proviennent aussi du sol qui le nourrit.
Libre selon l’esprit