Pleins phares sur l’imposture Black Lives Matter – Alimuddin Usmani répond aux questions de Rivarol
3 août 2020 16:20, par BayinnaungComment expliquer que l’arme de la culpabilisation et de l’émotion marche aussi bien sur certaines franges de la population blanche (en particulier chez les jeunes et les « bobos » américains) ?
Il est difficile de savoir d’où vient la haine de soi du Blanc
Je crois que c’est une erreur du camp des "mal-pensants" de continuer à parler de haine de soi pour qualifier le racisme anti-blanc (dont la plupart des auteurs et promoteurs sont des blancs eux-mêmes) et accepter l’idée qu’il s’agit bien en fait d’une haine tout court de la grande et moyenne bourgeoisie blanche à l’encontre de la petite bourgeoisie et des milieux populaires blancs.
Ce n’est, je pense, qu’un match-retour de la lutte des classes, une riposte de la bourgeoisie, grâce à la culpabilisation anti-blanche qui se fait presque exclusivement à l’encontre du prolo blanc, au fond.
Le riche blanc raciste est systématiquement un grand bourgeois catholique style les Duquesnois dans la vie est un long fleuve tranquille. Or, cette critique plus ou moins marxisante du catholicisme oublie que la grande bourgeoisie (en tout cas actuelle) vénère plus l’argent que Jésus et oublie que l’idéologie antiraciste est mise en avant par des médias tenus par cette grande bourgeoisie qui promeut avant tout ce qui l’arrange financièrement ou idéologiquement.
Le raciste blanc est presque toujours un flic (un prolo), un redneck (la couche la plus pauvre parmi les blancs aux USA), un rural (idem, en France), un skinhead (qui n’est rien de plus que le pendant droitard du punk à chien anarchiste comme l’a prouvé la triste affaire Méric/Morillo).
L’antiracisme / racisme anti-blanc n’est que l’avatar lâche de la haine du pauvre blanc, du prolo blanc (ou du "bounty" en ce qui concerne les non-blancs qui ne se sentiraient pas solidaires de cette arnaque) c’est la haine de classe qui s’exprime par un moyen détourné car, encore aujourd’hui, personne ne peut vraiment cautionner publiquement le fait qu’un riche crache à la figure d’un chômeur (malgré ce que pense un certain président de la république quand il parle des "gaulois réfractaires" ou de "ceux qui n’existent pas").
Donc, il n’y a pas de haine de soi, mais de la haine, tout court. Une haine contre le pauvre de la part du riche, une haine de la France enracinée de la part de l’apatride, une haine du droitard à l’ancienne pour le gauchiste actuel qui n’a pas été capable de mettre son idéologie à jour (voir usul ou mélenchon).