Soral répond... sur ERFM ! – Vingtième fournée !
31 août 2020 20:56, par Prosper YouplaboumBien vu Mr Soral pour Houellebecq, je partage aussi cet opinion.
La grande différence entre Nabe et Houellebecq c’est le traitement de la vie : Nabe ne raconte que ses mondanités, son enfance dans le show biz fut heureux et ses livres racontent des gens qui font : des expos, des restaus, des taxis, avec l’auteur t’expliquant combien les autres sont des nuls et qu’il a des gouts géniaux.
Houellebecq raconte la solitude de l’homme occidental ("l’Incel"), rassasié de faux sexe, noyé d’idéaux progressistes délétères et vaincus mais tout le monde fait semblant d’y croire encore, confronté au problématiques de notre époque (la bioéthique et le libertarisme poussé à l’extreme dans les Particules, l’Islam dans Soumission, le transhumanisme et les sectes dans la Possibilité, la France périphérique dans Sérotonine...) dans une post France des zones industrielles, des COGIP et des néons (celle que n’a jamais connu Nabe).
L’un ne produit que des autofictions plus ou moins sophistiquées et veut trop être un personnage médiatique par des "coups" polémiques, tandis que le 2e bâtit une cathédrale de lettres sur la France du XXIe siècle et maitrise sa visibilité dans les médias, fait en sorte de ne pas la subir. Les deux ne boxent pas dans la même catégorie, rien qu’en expérience de vie, Houellebecq bat le fils de star du hit parade.