De l’Amérique à l’Humanité : le passage du réel à la fiction comme clef scénaristique hollywoodienne
10 avril 2011 00:33, par ag591588
La perversité des films est à chercher, selon moi, dans l’ambiguïté des "symboles" utilisés. Par exemple, dans Avatar, la destruction de l’arbre des indigènes est une évocation du World Trade Center et du 11 septembre. Premier niveau de lecture : les méchants militaires détruisent la nature ; second niveau : nous, occidentaux, sommes menacés par la violence barbare d’êtres extérieurs à notre monde (car spontanément, nous nous identifions aux indigènes).
Pour un bon exemple de lecture de l’ambiguïté des symboles, voir ce que Zizek dit de The Sound of music.