Des jeunes se moquent de la Shoah sur TikTok
31 août 2020 09:27, par BOBLe Credo, les croyances et le sacré
Le sacré est la convergence de deux concepts : le transcendant qui se place au-delà ou au-dessus des choses de la vie "ordinaire" et, le respect absolu d’un « objet » (dans le sens général, matériel ou immatériel).
Le fait de sacraliser est avant tout un acte de foi, acte qui nait d’un point de vue et d’une croyance. En tant que croyance la foi est inattaquable, car elle ne se situe pas sur le même plan que le domaine scientifique. Comme point de vue, elle peut être soit symbolique, soit une vision du réel.
Le symbole est l’outil idéal pour partager les concepts « hors d’atteinte de l’expérience ». La symbolique est à la transcendance ce que les nombres complexes sont aux mathématiques : Un moyen de sortir de l’axe horizontal. L’axe vertical créé par cet « outil » offre véritablement des possibilités indéfinies d’entendement. Attention toutefois, René Guénon nous avertit de la possibilité d’interprétation diamétralement opposée d’un même symbole.
L’appréhension du réel dépend principalement des sens (la vue, l’ouïe…) et des fonctions de traitement des informations produites par ces sens, par le cerveau chez l’homme ou maintenant l’ordinateur chez le scientifique.
Par nature, les peuples, comme les humains, ont des points de vue. Cette perspective est forgée par le partage d’une histoire commune sur un espace commun. Chez nous, c’est ce point de vue unique qui a permis pendant des siècles d’avoir un objectif commun. (Les générations suivantes reprenaient à leur compte tout le travail de ceux qui les avaient précédées). Cette alchimie a même été sacralisée : n’est-ce pas le sens de : la France « fille ainée de l’église » ? (Eglise comme lieu où se réunissent ceux qui ont la même croyance, le même sens de l’Histoire)
Mais le sacré a horreur du vide, notre société en y substituant le « tout scientifique » a laissé la place aux idoles d’autres peuples, idoles et peuples qui disparaitront « comme par miracle » le jour où, nous serons à nouveau unis. Le combat étant plus de s’unir que de les chasser. Unis, il n’y a pas de place pour ceux qui ne partagent pas.
Le fait de sacraliser quelque chose qui dépend du réel, et non du transcendant, comme une période historique ou une réponse scientifique est un aveu de faiblesse, et, le fait d’imposer par la loi, et donc, par la force, l’adhésion à l’objet sacré, est au final l’aveu que plus personne de croit en cet objet.
Libre selon l’esprit