Le monde d’après du maire de Lyon Grégory Doucet sera écolo, néolibéral, et dingo
12 septembre 2020 14:04, par Y PinhCe qui me gêne un peu est que l’on fasse ici référence au "Kampuchea" et aux Khmer pour condamner les agissements des "verts-rouges" de France. Je rappelle que "Kampuchea" est le nom local du pays d’Asie du sud-est que l’on a déformé en "Cambodge" et "khmer" ou "khmaer" en "cambodgien". Ce sont des noms parfaitement respectables et longtemps prestigieux utilisés par les intéressés et leurs voisins depuis les temps immémoriaux et on ne peut que déplorer que dans les pays occidentaux, on en fait maintenant des insultes, sous prétexte qu’à un moment donné, un régime politique en a officialisés l’usage sur le plan international. "Khmer rouge" lui-même ne servait en fait qu’à désigner les "khmer communistes" (en fait, ultra-nationalistes, comme Mao lui-même en Chine ou Ho Chi-minh au Vietnam !), que l’on distinguait surtout des "khmer serei" ou "libres", financés par les Américains. Mais pour le malheur du Kampuchea et des Khmer, le régime ultra-nationaliste au pouvoir de 1975 à 1979 fut donc renversé par l’envahisseur-colonisateur vietnamien qui se mit aussitôt à le diaboliser à l’extrême. Par la suite, comme les Vietnamiens étaient les chouchous de la gauche mondiale, ceux-ci s’empressèrent de relayer leur propagande, aussitôt reprise également par les anti-communistes, bien contents de pouvoir cracher sur des "communistes fous" perçus comme des "auto-génocidaires" et des barbares anti-progrès, anti-monnaie, etc. En somme un régime ultra-"nazi" exotique ayant leur propre Hitler en Pol Pot. Ce qui finit par conduire à la mise en place d’un TPI pour juger le "génocide cambodgien". Mais on se doute bien que que tout ceci, et ce que l’on en a dit (y compris le chiffre des morts, les responsabilités, etc.) est rejeté par
ceux que l’"on" (chacun peut deviner qui !) stigmatise comme des "négationnistes", ce qui comprend la majeure partie de ce qui reste comme nationalistes khmers. Ce qui est sûr est que ladite "communauté internationale" a volé, et la mémoire et l’histoire du peuple khmer pour les besoins de sa propagande et de ses fantasmes. Et à cet égard, le cas du Kampuchea peut être mis en parallèle avec celui du Rwanda dont Bernard Lugan et Patrick Mbeki nous ont largement informé de ce qu’il en était réellement.
Voilà pourquoi je regrette beaucoup que E&R contribue un peu à cette campagne indigne. Je comprends la séduction du "bon mot" pour mieux démolir les gaucho-capitalistes maquillés en écologistes que je ne peux que vomir également mais...