Quand les féministes découvrent le porno
4 octobre 2020 04:30, par Fac73RJe ne vais pas défendre J&M, mais je trouve le scoop de Kombini capillotracté :
Terrifiés par l’allongement des délais de prescription des plaintes pénales, mais surtout publiques sur les réseaux sociaux pouvant les faire canceller (cancelled) socialement avec le phénomène #MeToo/#BalanceTonPorc, les hommes évoquent désormais des contrats de consentement avant de coucher avec une femme.
Cela n’est visiblement pas tombé dans les oreilles de ces idiotes.
Si les termes du contrat de droit à l’image n’évoquent pas clairement les pratiques qu’elles souhaitent faire ou pas, ils se bornent à énoncer les droits d’exploitation du producteur. Un truc de droit donc chiant à lire et pas fait pour une conne.
Je me demande si le modèle de contrat est recopié d’une prod à l’autre, l’original provenant certainement de la société Ares. À voir...
Je doute qu’un type qui se fait appeler Yves Remord est capable de pondre un contrat de droit à l’image.
Or, Kombini se garde bien de demander à ces victimes (de leur connerie) si le contrat dont un double signé leur est obligatoirement fourni a été examiné par un avocat pour faire valoir leur droit.
J’ose ajouter par taquinerie, que si les femmes gagnent moins, c’est peut être aussi car elles ne savent pas négocier. Pas à cause du patriarcat.
Ce que je comprends de la société Ares avec cette vidéo de Kombini, c’est qu’elle n’est pas responsable du piratage des films qu’elle diffuse. C’est la production qui est chargée de s’en occuper. Mais elle n’en a pas vraiment les moyens car vu le nombre de sites pirate sans oublier le peer to peer, la tâche est immense et presque impossible.
Elle distribue via le site de J&M les candidatures à des producteurs qui sont ici, professionnellement de vrais amateurs incapables de protéger leurs œuvres, mais qui ont craché pour acheter le matos vidéo tout en payant les frais des acteurs.
Ils gardent l’avantage de pouvoir proposer à leurs abonnés des vidéos moins piratées tout en ayant sous le coude des branquignols dans toute la France du cul comme Yves Remord pour faire 1000 bornes afin de filmer une porcherie.
Ouais, en terme de business modèle, c’est bien fichu !
Soutien à Soral !