Non, non et non. Premièrement les catholiques de pouvoir aujourd’hui sont pires que les sionistes. Ils sont en fait à mi-chemin exact entre les Évangélistes en tout genre, qui sont quand même les bons premiers en nombre dans l’appareil d’état américain de par leur dévotion à Israël, et les néo-consevateurs athées qui ont en ce moment un retour de flamme trotskyste. Ce sont comme des Évangélistes ultra-sionistes qui ont appris à composer avec l’esprit du monde et non pas seulement avec la Bible.
Aujourd’hui une catholique honnête devant ce qu’a été l’histoire de l’Église depuis 60 ans serait dans un trop grand désarroi pour se réclamer de cette appartenance et avec le Pape François la preuve est là que l’abomination de la désolation est là où elle ne doit pas être, au pouvoir du spirituel.
Avant 1960, avant Kennedy, la doctrine officielle de l’Église était que la puissance politique la plus ennemie de par son acte fondateur même était les USA, et que la méfiance envers le libéralisme humaniste américain primait encore, de par le libellé des encycliques de Léon XIII et de Pie IX contre le libéralisme et le modernisme, celle, très grande, qui était due au marxisme. Avant 1960 un collège catholique digne de ce nom prohibait toute influence culturelle américaine même dépourvue de tout contenu idéologique dans ses locaux.
De son côté la constitution américaine même était à l’effet que les USA avaient pour "manifest destiny" la mission de débarrasser la planète entière de toute influence et présence catholiques au point que toute autre puissance en guerre contre le catholicisme avait droit à la clause de la nation la plus favorisée. À ce moment le racisme blanc et le suprémacisme juif étaient alliés en un même combat contre cet ennemi commun qu’on accusait dans toutes les instutions d’enseignement d’avoir détruit le temple de Jérusalem et persécuté tous les lecteurs de Bible durant 1800 ans, et d’avoir précipité la chute de la civilisation gréco-romaine.
La réconciliation opérée par Vatican II entre l’axe anglo-sioniste et le Catholicisme fut une catastrophe civilisationnelle encore plus grande que la chute du Bloc soviétique un peu plus tard.